Analyse d’un extrait du roman Moby Dick, une rencontre entre la clinique de la mélancolie et l’esthétique :

« C’est alors que toutes les teintes terrestres ne sont rien – oui, oui, tout ce brillant blason majestueux ou adorable, les exquises nuances du couchant sur le ciel et les bois, le velours et les ors du papillon et le velours de papillon sur les joues des jeunes filles – toutes les couleurs variées et différentes de la terre ne sont rien que de subtiles illusions qui n’existent pas en substance, qui ne sont pas inhérentes aux choses, mais appliquées seulement de l’extérieur comme un enduit ; de telle sorte que toute la divine nature est peinte absolument comme une putain, dont les attraits ne font rien que couvrir, et ne recouvrent rien que le charnier qui est dessous. ».

Crise des représentations – Littérature romantique et mélancolie