La maladie… le « mal a dit » ?

La maladie… le « mal a dit » ?

Vous avez sans doute entendu parler au moins une fois des « psycho-somatisations ». Une douleur qui arrive de nulle part…

« C’est psychologique ! » ou « C’est le stress ! » qu’on vous dit… (et vous de répondre : « Euhhhh ben… non, je ne me sens pas particulièrement stressé en ce moment !?! »)

Des souffrances sans cause organique qui mettent d’ailleurs en porte-à-faux le milieu médical et pour parfois s’entendre dire « Il n’y a rien d’anormal sur vos examens, je ne peux rien faire pour vous ».

Je ne vous apprends rien, les psycho-somatisations existent et chacun en a certainement déjà eu son lot.

Mais je pousserais le bouchon un peu plus loin comme l’ensemble des psychanalystes (ainsi que les « éveillés » à la spiritualité qui ont des réflexions semblables à ce sujet) en affirmant qu’en fait, tout type de somatisations (douleurs articulaires, infection par un virus, maladies du métabolisme, maladies auto-immunes, etc) ont une origine psychique. Je ne suis pas en train de vous expliquer qu’on peut guérir le cancer par un travail sur soi, loin de là, une fois la maladie établie dans le corps, il faut évidemment la soigner via la médecine conventionnelle. Ce que je veux dire c’est que ces maladies ont un sens pour le sujet. On n’attrape pas un virus par hasard ; on ne développe pas une maladie de Crohn par hasard ; on ne souffre pas de manière récurrente du dos par hasard ; etc…

Le malade pourrait (je n’ose pas dire « devrait ») se poser les questions suivantes : « pour quelle raison suis-je tombé malade ? Qu’est ce que cette maladie signifie ? Qu’est ce que cette maladie tente de me dire ? ».

J’illustrerai mes propos par mes propres expériences de somatisations mais j’alerte sur une chose : elles me sont propres, les raisons inconscientes qui conduisent à des douleurs physiques ne sont pas transposables d’un individu à l’autre ou pas complètement. Cela dépend de l’histoire de chacun et de la manière de chacun à avoir symboliser inconsciemment certaines parties du corps ou certaines fonctions du corps.

Le préalable étant posé, je vous expose mes exemples :

Premier exemple : une psycho-somatisation sans raison organique

Avant ma psychanalyse, je souffrais d’un mal relativement fréquent, surtout chez les femmes, qui reste un mystère pour le corps médical : la colopathie fonctionnelle.

La colopathie fonctionnelle est un trouble du fonctionnement de l’intestin (colon ou gros intestin) sans aucune raison organique. C’est sans gravité mais responsable d’un gène importante.

Je ne rentrerai pas dans le détail de la raison inconsciente de tels symptômes. Ils sont, je le répète, propres à chaque individu et il vous faudrait connaître le développement psychique de l’enfant pour l’appréhender.

Toujours est-il qu’à l’issue de ma psychanalyse, ces symptômes ont disparu.

Deuxième exemple : une infection bactérienne

J’ai eu, dans ma vie, 2 cystites.

La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Elle est due, dans 90 % des cas, à une bactérie appelée « Escherichia coli » ; mais d’autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause. On parle de cystite aiguë car elle guérit rapidement grâce au traitement. Cette infection a pour conséquence, outre les douleurs insupportables, de donner envie d’uriner fréquemment.

Chose fascinante, mes cystites se sont toutes deux déclenchées alors que j’entrais dans une relation amoureuse avec des hommes ayant une personnalité particulière. Pour ainsi dire, ils m’envahissaient… avec eux, je n’existais plus.

Or, le comportement qu’on adopte spontanément lorsqu’on contracte une cystite (uriner quelques gouttes fréquemment) n’est pas sans rappeler le comportement de l’animal qui marque son territoire ! Et en effet, ces deux fois, mon territoire a été envahi 😉

Troisième exemple : la maladie métabolique

Au moment de ma reconversion professionnelle et précisément au moment où je quittais mon poste confortable pour développer mon activité à mon compte, j’ai été prise de violents maux dans le bas du dos… C’est seulement quelques mois plus tard que j’ai compris qu’il s’agissait en fait de crise de calculs rénaux.

Or, dans mon langage, je peux utiliser l’expression « on va y laisser un rein » ou « ça coûte un rein » en rapport à une problématique de moyens financiers… Et oui, le fait de ne plus percevoir mes revenus salariés chaque mois de manière assurée avait provoqué des angoisses (que je ne ressentais même pas vraiment consciemment… comme quoi, on se ment en permanence à nous-même !) et qui se sont cristallisées dans un de mes reins.

D’autant que le mot de « calcul » renvoie à la notion de « faire ses comptes » 😝

On pourrait décliner des exemples à l’infini puisque chaque somatisation est complètement individuelle et singulière.

Mais si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter ce site : https://www.estelledaves.com/pages/symbolique-du-corps/ que j’ai découvert lorsque j’ai commencé à faire des recherches sur mes propres douleurs.

Votre corps vous raconte des choses, apprenez à l’écouter 😉

Si vous éprouvez des difficultés à surmonter votre stress, n’hésitez pas à me contacter :

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